dimanche 7 février 2010

I can't think straight


Hier soir, grâce à mon amphibienne préférée, je suis allée au festival du film LGBT et j'ai vu " I can't think straight".
Je n'ai pas forcément envie de faire un résumé en fait, parce que prise sans les images, l'histoire pourrait paraître un peu commune. Alors, du coup, j'ai trouvé une vidéo parlante sur youtube.
Dans cette vidéo, je tiens à dire que je n'ai pas respiré entre 1min04 et 1min11 ( ya des fois comme ça, même pendant un film, tu stresses, pourtant tu sais bien que c'est pas parce que tu stresses qu'il va se passer un truc einh )






Alors, non, je ne suis pas une grosse perverse qui n'a retenu que ça du film.
Ce qui m'a plu, c'est que j'y ai trouvé une grande sensibilité, une mise à mort des préjugés et surtout, beaucoup d'humour.

Bon, pour lever le voile du bulletin secret, j'ai mis 5 sur 5. ^^

mercredi 30 décembre 2009

Hier matin, un certain 29 décembre...


J'ai fait mon dépucelage psychiatrique. Pour du vrai. Je suis allée consulter une psychiatre.

Et alors, contrairement à tout ce que les étroits d'esprit ( genre moi ) peuvent dire, et ben:
_ c'était pas une vieille à lunettes qui m'a parlé de Jocaste
_ c'était pas un vieux pervers aux cheveux grisonnants
_ j'ai pas eu à m'allonger sur un divan
_ et ça explique des choses qui sont pas dans des bouquins de psy.

Alors là, déjà, j'ai changé d'opinion einh.
Bon, à part ça, je sens qu'elle peut m'aider pour la simple et bonne raison que j'ai décidé de la laisser m'aider.
C'est bien.

dimanche 22 novembre 2009

The best friend I'll never have



Et puis, oui, j'avoue, ça me déprime que ce soit fini ( même si mal fini ). ^^

vendredi 13 novembre 2009

Message personnel...

CHERIE FM !!!!!! Euh, faux départ!

Non, aujourd'hui, c'est sérieux, j'ai un message personnel pour ma mère.

Bon, en résumé:
C'était un matin. J'étais aux urgences. En train d'expliquer à quelqu'un qu'il FALLAIT pour son bien à lui ( et pour mon plaisir à moi ) lui avulser ( extraire, enlever, arracher, taper, tout ça quoi ) une bonne douzaine de dents quand même, ce qui le mettrait ( fatalement ) en position d'édentement total ( plus de ratiches quoi, point mort de la cavité buccale, niveau zéro du sexe, fini d'exciter mémé Simone le soir quand tu dois poser le dentier dans le verre à Ricard, finiiiii le sourire à pleines dents si tu veux pas le voir sur tes godasses ton sourire ). Bref, j'étais en pleine composition artistique quoi.
Et là, le téléphone sonne. Une fois. Je mets mes gants. Le téléphone sonne. Deux fois. Je prends ma sonde et je mobilise les dents , même que j'aurais pu en faire péter une par inadvertance teh. Le téléphone sonne. Trois fois. Bon, donc, là je confirme mon diagnostic einh : ya plus rien à faire, tu vas finir sans dents papi ( en gros résumé ). Quatrième fois. Je regarde d'un oeil distrait dans ma blouse, je vois que c'est ma mère ( pour les gens qui avaient DEJA oublié la première ligne de l'article ). Bon, sachant qu'elle m'appelle une fois tous les quinze jours, je me dis que ça doit être grave. Je me décontamine à savoir: j'enlève mon masque, j'enlève mes gants, je mets de la solution hydro alcoolique sur mes mains ( ça fait trop bien de dire ça: solution hydro alcoolique, genre tu sais la composition, t'es le roi du lavage de mains toi, sponsorisé par Bachelot...bref), je dis au patient que j'ai une urgence et que je reviens ( en résumé toujours ).
Donc je rappelle.
" Oui, c'était pour te dire que comme tu viens ce week-end, j'ai fait une quiche. "
A tous ceux qui croient que j'ai ait cet article juste pour ça, je dis "que nenni".

NON. J'ai écrit ça parce que quand le chef a demandé à l'interne si mon patient avait rendez-vous, l'interne a dit: " le patient de celle qui aime la quiche? ".

Message personnel à moi-même: retrouver le manuel du portable et parvenir à baisser le son.

mercredi 28 octobre 2009

Dans le métro...

On croise plein de gens différents.
Parmi eux, on peut trouver:
_ les gens qui se fichent des autres et qui vont mathématiquement d'un point A à un point B ( j'appelle ça les Terminators du métro, mais j'ai jamais osé vérifier s'ils disaient Sarah Connor quand on leur parle )
_ les gens hyperconscients: oui j'ai décidé d'inventer un mot pour me qualifier, je deviens de plus en plus spéciale. Ce sont les gens qui sont très attentifs à tout ce qui les entoure, mais ça ne se voit pas.
_ les gens aux yeux écarquillés: oui parce que eux, ils s'intéressent à ce que tu racontes à ta copine mais...ça se voit, tu croirais même discuter avec eux parfois.

Bref, et parmi tous ces gens, on a:
_ le décoiffé, mal réveillé, T shirt dehors, et maquillé avec la trace de l'oreiller ( oui, je dis " le " parce que je crois que je n'ai jamais vu une femme de ce genre, ça doit être un style )
_ justement à côté de ça, la fille tirée à quatre épingles qui s'est levée à 6h12 pour lisser ses cheveux trois fois, préparer sa boisson au soja et se réépiler ( oui, elle pense que ça se voit à travers le jean elle ).
_ le relou ou les relous: ceux qui n'ont pas compris que toi, tu aimes avoir la paix, comme 95% des gens du métro mais EUX, ils n'ont pas compris. On a celui qui parle FORT à sa copine qui pourtant, lui répond normalement. Il y a aussi celui qui n'a pas compris qu'en mettant ses écouteurs, le plaisir musical reste personnel. Ou mieux, les couples à moitié en train de se violer dans le métro à coups de " et vas-y que je te monte dessus ", et " vas-y que je ris comme une pintade".
Bien sûr, cela exclut les gens qui parlent avec moi ( oui parce que mes blagues sont vraiment drôles :)
_ les gens qui lisent. Bon ben, eux c'est sûr qu'ils se foutent de toi au moins. MAIS parfois, ils font des grands " oh " et des petits "ah". Comme quoi, on peut être dans le métro et ailleurs, tout ça en même temps.
_ les gens qui relisent leur cours, la goutte de sueur au front, l'oeil hagard, le pied parkinsonien...j'aime ces gens-là, ils me font apprécier mes moments de calme.
_ les mamies : ce sont les OVNI du métro. Elles dénotent au milieu de la masse. J'aime les mamies. Surtout les miennes.
_ les poussettes: c'est cool les poussettes dans le métro. Même si tu n'en vois pas le contenu, tu l'entends.
_ les ados: les filles avec " LA mèche ", unilatérale, couvrant les yeux et partant du tiers temporal. Les garçons, qui m'ont récemment appris qu'on " niquait sa meuf " à 14 ans.
_ les moins de 3 ans muets : toute la rame les regarde, attendrie, jusqu'à ce que...
_ les gens fatigués de la journée: bouche ouverte et oeil mort ( cf Katie Holmes )
_ les couples qui vont rompre: et oui, les gens de l'extérieur remarquent quand la fille n'écoute pas...
_ les gens qu'on connaît et qu'on ne voulait pas croiser alors qu'on est dans la même rame: si c'est réciproque, eux aussi baissent les yeux et se mettent derrière une poussette.
_ les gens qui ont fait du sport : odorants.

Bon, voilà, petites impressions du métro. Récentes puisque cette année je passe de déplacements occasionnels à 6 trajets par jours. C'est l'jeu ma pauv' Lucette!

dimanche 11 octobre 2009